Blog

LES ENFANTS GATES DU SPORT (suite...et fin ???)

Le 23/06/2010

Je ne pouvais pas résister au fait de réagir à ce feuilleton digne des plus mauvaises émissions de téléréalité pour vous faire part de mon sentiment sur ce fiasco national et international que nous venons de vivre. J'ai quand même attendu le départ de l'avion d'Afrique du Sud pour livrer mes impressions  mêlées de grande colère, mais aussi d'ironie face à autant d'incompétence et de comportement irrationnel de la part d'une bande d'individus sensée représenter notre pays dans une compétition de niveau mondial.

Souvenez vous, le 9 mars 2010, je publiais un article sur le blog où je faisais déjà une forme d'éloge funèbre du football français. Les événements de ces derniers jours m'ont hélas donné raison, tant les errances et l'incurie de cette équipe d'enfants gâtés, même pas du niveau de CP dans une école primaire ont démontré toutes les qualités indéniables pour être la risée du monde. Je serais tenté de dire que je n'ai rien à y changer ou à y retrancher, mais malheureusement à y ajouter...

Je crois en effet que le malaise est encore plus profond que je ne le pensais et on nous promet des « vérités ». J'ai hate de voir jusqu'où on peut aller dans la bêtise de la part d'individus dont le quotient intellectuel avoisine celui d'une huitre ou d'une poule (sans jeu de mot malsain...)

Mais enfin qui sont ils pour refuser de recevoir une secrétaire d'état aux sports dont le seul tort a été de dire tout haut ce qu'elle pensait et ainsi de fustiger le système mis en place par les instances dirigeantes, véritables despotes au détriment des clubs amateurs qui versent une obole substantielle pour finalement entretenir une équipe de bons à rien, capables de prendre en otage le football national.

Quelle image diffusée vers les jeunes, qui s'identifient très souvent à ces idoles, aujourd'hui devenues des idoles de pacotille. Je plains les éducateurs qui devront faire preuve de pédagogie pour expliquer que le sport ce n'est pas ça et qu'il est sensé véhiculer des valeurs morales ????

Il y a quelques années, aucun joueur n'aurait osé se comporter de telle manière. Cette mutinerie est le résultat d'une faillite que l'on voudrait sans doute trop facilement attribuer à un seul homme, l'entraîneur. Mais finalement, de quelle autorité pouvait il se prévaloir, son remplacement, et même le nom de son remplaçant étaient annoncés avant même le début de l'épreuve. Cette véritable chasse aux sorcières dont il a été victime au cours de ces dernières années, et son comportement parfois cassant ou moqueur à l'égard des journalistes, ses maladresses, ont contribué sans nul doute à donner de lui une image d'incompétence et brouillée. A cet égard, le refus de serrer la main de l'entraîneur de l'équipe d'Afrique du Sud était un acte inutile, même s'il avait peut être des raisons de lui en vouloir. Mais quand on touche le fond autant y aller, on n'est plus à ça pret !!!

La grève de l'entraînement, devant les caméras du monde entier, est une honte pour le maillot français frappé du coq et de l'étoile de champion du monde. C'est également une honte pour le sport français. Le mal ainsi fait restera dans les mémoires collectives. L'éviction d'un joueur, qui n'a rien démontré sous le maillot national et qui j'espère ne le portera plus jamais de même que les meneurs de cette fronde, ne méritait certainement pas cette mascarade. Finalement on a eu les résultats qu'on méritait et ce retour rapide sur le sol national sera j'espère l'occasion d'avoir des explications complètes sur cette situation, d'un grand déballage. Pour ma part je pense aux jeunes joueurs dont c'était la première participation à ce mondial, qui devait être une fête, et un honneur de porter ce maillot aujourd'hui foulé aux pieds, transformant ce qui devait être une fierté en fiasco total par l'action irresponsable d'un petit groupe d'imbéciles jouant en quelque sorte aux caïds.

Les excuses avec des larmes de crocodiles ne suffiront certainement pas. Facile de dire que l'on renonce aux primes qui de toute façon n'auraient pas été versées du fait de cette élimination prématurée. Il faut quand même savoir que les salaires continuent à être versés par les clubs, alors pas difficile de vouloir jouer les grands coeurs quand on n'en a pas. Les contrats publicitaire, dont certains semblent toutefois remis en cause permettent  ne sont pas à négliger également. 

Un vaste chantier de rénovation attend les nouveaux responsables. Il faut faire table rase du passé et ainsi repartir sur de nouvelles bases en faisant preuve d'humilité et ainsi retrouver les valeurs fondamentales du sport, aujourd'hui totalement perdues de vue.

Notion de valeurs - cas concret

Le 16/06/2010

Ce n'est pas dans mes habitudes, mais ce texte que j'aurais aimé écrire m'a été adressé par un camarade internaute. Peu importe s'il s'agit d'une histoire réelle comme précisé dans le préambule, mais je crois que ce texte se suffit à lui même et ne réclame aucun commentaire ou explication. Certains diront que c'est facile, limite du populisme, mais malheureusement ce genre de situation se vérifie tous les jours, et il serait bon de temps en temps de rappeler la notion des valeurs et de faire preuve d'un peu plus de pudeur en pensant aux victimes encore trop souvent vite oubliées.

 

Lettre d’une mère à une autre mère, après le journal télévisé de RTP1 (Portugal). HISTOIRE VRAIE.

« « « Chère madame,

J’ai vu votre protestation énergique devant les caméras de télévision contre le transfert de votre fils de la prison de Porto à la prison de Lisbonne. Je vous ai entendue vous plaindre de la distance qui vous sépare désormais de votre fils et des difficultés que vous avez à vous déplacer pour lui rendre visite. J’ai aussi vu toute la couverture médiatique faite par les journalistes et reporters sur les autres mères dans le même cas que vous et qui sont défendues par divers organismes pour la défense des droits de l’homme, etc…

Moi aussi je suis une mère et je peux comprendre vos protestations et votre mécontentement. Je veux me joindre à votre combat car, comme vous le verrez, il y a aussi une grande distance qui me sépare de mon fils. Je travaille mais gagne peu et j’ai les même difficultés financières pour le visiter. Avec beaucoup de sacrifices, je ne peux lui rendre visite que le dimanche car je travaille tous les jours de la semaine et aussi le samedi et j’ai également d’autres obligations familiales avec mes autres enfants.

Au cas où vous n’auriez pas encore compris, je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille. J’irai lui rendre visite dimanche prochain. Pendant que vous prendrez votre fils dans vos bras et que vous l’embrasserez, moi je déposerai quelques fleurs sur sa modeste tombe dans le cimetière de la ville… Ah, j’oubliais… vous pouvez être rassurée, l’état se charge de me retirer une partie de mon maigre salaire pour payer le nouveau matelas de votre fils puisqu’il a brûlé les 2 précédents dans la prison où il purge sa peine pour le crime odieux qu’il a commis.Pour terminer, toujours comme mère, je demande à tout le monde de faire circuler mon courrier, si intime qu’il soit… nous parviendrons ainsi peut-être à arrêter cette inversion des valeurs humaines.

Les droits de l’homme ne devraient s’appliquer qu’aux hommes droits. » » »

Je pense qu'il est inutile d'en rajouter ....

 

Commémorations - Devoir de mémoire

Le 11/06/2010

Nous vivons aujourd'hui dans un pays en paix, les armes se sont tues depuis 65 ans. Le souvenir de la faim qui tenaille le ventre, des soldats et des civils qui meurent à la guerre et l'occupation Allemande ne sont plus présents que dans l'esprit de nos parents et grands-parents. Nous profitons chaque jour des bienfaits de la Liberté : Nous pensons, parlons, nous nous déplaçons à notre guise. Nous sommes libres de nos choix, cela est le plus important, les durs souvenirs du temps passé n'ont jamais fait partie de notre vie, nous sommes nés libres et n'avons jamais connu autre chose que la paix .

Pourtant, tout dans notre vie de tous les jours nous rappelle à l'histoire. En effet si des gens d'une autre époque n'avaient sacrifié leur vie, il est très probable que notre liberté d'aller et de venir, mais également notre liberté de pensée ne seraient pas ce qu'elles sont aujourd'hui. Perpétuer le souvenir des ces témoins de l'histoire, c'est en fait leur rendre hommage, les remercier de leur héritage. Le devoir de mémoire, c'est faire en sorte que toutes ces souffrances n'aient pas été acceptées pour rien.

Ce devoir de mémoire doit bien évidemment concerner tous les conflits majeurs qui ont vu s'affronter un grand nombre de pays de par le monde, occasionnant également des désastres exceptionnels, tant humains que matériels. Ce devoir doit concerner également les autres conflits plus contemporains, qu'il s'agisse de la guerre d'Indochine, dont on parle très peu, et de la guerre d'Algérie.

Aujourd’hui, le devoir de mémoire figure comme une des grandes évidences du discours sur le passé. A de multiples reprises, nous avons entendu cette injonction qui obligeait les communautés, les sociétés, les individus et les Etats à se pencher sur leur passé, pour commémorer certains événements essentiels. Il s'agit en quelque sorte de la dette des vivants à l’égard des morts. On a parfois l'impression que le "devoir de mémoire" sonne comme une injonction morale faite par une génération d'adultes qui n'a pas elle-même résolu tous les problèmes de sa propre mémoire.

La mémoire est pour l’individu une manière de conserver de manière vivace les souvenirs avec une transmission vers les générations futures. Il s'agit de ne pas oublier les grands événements qui ont marqué notre histoire, qu'ils soient heureux, mais aussi très souvent malheureux. La repentance est une forme de regret douloureux que l’on a de ses péchés, de ses fautes, qui se mèle au désir de se racheter. Après la politique de l’aveu, le devoir de mémoire est une stratégie de réconciliation ou de séparation. Cette mémoire participe à la formation d’esprits éclairés et de citoyens responsables, tolérants et ouverts à autrui.

Au cours de ces deux dernières décennies, les responsables politiques ont contribué à cette notion de devoir de mémoire en reconnaissant implicitement la responsabilité de l'Etat dans la gestion de certains événements et conflits.

  • En 1993, le Président François Mitterrand décrète une journée nationale de commémoration des persécutions racistes et antisémites;

  • En 1995, le Président Jacques Chirac reconnaît officiellement la responsabilité, donc la culpabilité de la France de Pétain, c’est à dire de l’Etat, dans la politique antisémite qui est allée au-delà des souhaits des autorités allemandes d’occupation.

  • En ce qui concerne le génocide des arméniens par les Turcs, la loi de 2006 sur l’interdiction du négationnisme fournit une autre illustration de l’intervention de l’Etat français dans le respect d’une mémoire tragique.

  • Dans un autre registre, le Bulletin officiel de l’Education nationale française dans sa circulaire n°2005-172 du 2 novembre 2005, indique aux recteurs, aux inspecteurs et aux directeurs départementaux que l’institution éducative accorde une place privilégiée aux réflexions sur la mémoire: à ce titre, le thème de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions s’inscrit dans la mission d’éducation, comme l’a rappelé le rapport du Comité pour la mémoire de l’esclavage remis au Premier ministre le 12 mai 2005.

Dans quelques jours, se dérouleront les cérémonines commémoratives du 60° anniversaire de l'appel du 18 juin lancé par le Général de Gaulle depuis Londres. Il s'agit à la fois de rappeler le rôle majeur joué par le Général, devenu chef de la France Libre, s'opposant ainsi au grouvenement de Vichy et condamné à mort le 2 août 1940, par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand.

Dans ses attendus, le tribunal prononce la dégradation militaire et la confiscation des biens. Il reconnaît la culpabilité, mais écarte le grief de trahison. La non-reconnaissance de la trahison est un semi-échec pour le gouvernement qui obtient malgré tout la condamnation à mort.

  • Entretien d'intelligence avec une puissance étrangère, l'Angleterre : la réponse est non ;

  • Allocutions radiodiffusées de nature à provoquer, de la part de l'Angleterre, des agissements nuisibles à la France : la réponse est oui ;

  • Provocation de militaires et de marins à passer au service de l'Angleterre : la réponse est oui ;

  • Risque provoqué contre les Français, en affirmant que les clauses de l'armistice ne seraient pas respectées : la réponse est oui ;

  • Désertion : la réponse est oui ;

  • Désertion ayant eu lieu sur un territoire en état de guerre : la réponse est oui.


 

 

Ironie de l'histoire que cet homme condamné à mort, qui deviendra le symbole de la libération de la France, puis après s'être retiré de la vie politique, sera à l'origine de la 5° République, pour en devenir le premier président. Personne aujourd'hui ne conteste le rôle majeur joué par cet homme d'état qui avait une certaine « idée » de la France et de sa place dans le concert des nations, mais également dans le rapprochement de la France et de l'Allemagne du chancelier Konrad Adenauer. Dès leur rencontre historique le 14 septembre 1958 à Colombey-les-deux-Églises, seul chef d'état étranger reçu dans la résidence privée du général, ils ne cessent d'oeuvrer en faveur du rapprochement franco-allemand. Les visites officielles en 1962 d'Adenauer à Paris et de De Gaulle à Bonn manifestent l'aboutissement de cette réconciliation.

La nouvelle polémique qui semble naître aujourd'hui sur le fait d'inscrire au programme de littérature de terminale littéraire l'ouvrage intitulé « Mémoires de Guerre » paraît bien dérisoire et montre bien que le devoir de mémoire ne fait pas toujours l'unanimité, certains y voyant en quelque sorte une forme de récupération politique alors qu'il s'agit essentiellement d'éviter l'oubli et de garder dans notre mémoire collective les événements qui ont fait notre histoire.

 

 

 

 

 

 

 

Les Réseaux Sociaux - Nouveaux Dangers d'Internet

Le 30/05/2010

Les réseaux sociaux comme MySpace, Bebo, twitter ou Facebook comptent de plus en plus de membres dans leurs rangs. Le développement de ces moyens de communication représente toutefois un grand danger en raison des informations personnelles qui y sont stockées, accessibles ainsi aux internautes parmi lesquels très souvent des voleurs d’identités et autres fraudeurs qui disposent ainsi de bases de données particulièrement riches en informations personnelles.

Les informations ci-dessous m'ont été communiquées par un internaute dont je tairai bien entendu l'identité, mais comme il consulte régulièrement le site il se reconnaîtra. J'ai pensé qu'il était important de les diffuser de manière à sensibiliser un maximum de personnes. Elles concernent prioritairement le réseau « Facebook » très souvent mis en cause dans le non respect de la vie privée, car non soumis aux lois françaises.

Facebook est l’un des plus grand réseau social en ligne dans le monde avec plus de 300 millions d’utilisateurs enregistrés. Seulement, vous tous, en tant que français, utilisez ce site de réseau social en raisonnant "à la française"... C'est à dire que lorsque vous utilisez Facebook, vous respectez les règles et les lois françaises. Or, vous faites tous erreur ! Facebook est une société Californienne régie à l'échelle mondiale selon le principe de loi en vigueur en Californie (lois encore différentes des lois américaines). Cela signifie que tout ce que vous y mettez est LEGALEMENT archivé dans une base de données énorme (photos, discussions, textes...) et ce même si vous avez effacé certaines choses. En procédant ainsi, Facebook est dans la parfaite légalité ! Tous les utilisateurs de Facebook ont d'ailleurs donné leur autorisation pour que leurs données personnelles soient enregistrées, conservées et utilisées à d'autres fins... Et oui ! Etonnant ?? ! Pas tant que cela ! Avant d'utiliser Facebook, vous avez du cliquer sur "j'accepte les conditions"... Si vous aviez pris la peine de lire ces conditions (souvent rédigées en anglais) vous seriez au courant ... !

Facebook n'est pas un site payant, pourtant des brevets sont régulièrement déposés par le siège de Facebook (notamment quand le site subit une évolution). Tous ces brevets coutent énormément d'argent. Sans compter toutes les personnes qui travaillent sur ce site et qu'il faut rémunérer ! Comment pensez-vous que Facebook puissent débourser autant d'argent alors que le site n'est pas payant ??? Le principe est simple : A l'heure actuelle, 60% des entreprises achètent les droits de consultations des archives de Facebook. En effet, avant de se prononcer sur une embauche par exemple, l'entreprise a accès aux anciennes données que les utilisateurs ont postées sur Facebook. Ainsi ils peuvent mieux apprécier si la vie personnelle d'une personne est adaptée au poste auquel elle prétend... Les services de défense et de police utilisent également ces archives pour l'avancement d'enquêtes...

Soyez vigilants ! Vos erreurs de jeunesse ne doivent pas devenir indélébiles ! Evitez toutes photos compromettantes (avec alcool, cigarette, drogue, photos tendancieuses voire intimes, photos vulgaires...), évitez les insultes même contre une personne que vous estimez banale car l'injure est un délit qui peut faire l'objet d'une plainte (avec preuve à l'appuie), évitez d'échanger des données trop intimes ou privées et ce même avec vos amis : "nos amis d'aujourd'hui peuvent être nos ennemis de demain".... Et surtout ne négligez pas le droit à l'image. Beaucoup d'adolescents mettent sur Facebook les photos de leurs amis en partant du principe que cela ne posera aucun problème ! Effectivement, cela ne dérange peut-être pas les amis en question... Mais, s'ils sont mineurs et que les parents n'approuvent pas : une plainte peut être déposée. Demandez toujours l'autorisation de la personne concernée avant de faire paraitre son image sur internet. Méfiez-vous, la loi ne se retourne pas que contre les autres..."Nul n'est censé ignorez la loi" : vous ne pourrez pas dire à un juge "je ne le savais pas" ! Faites ce que vous voulez de ces informations. Au moins vous serez prévenus !


Quelques recommandations à respecter lorsque vous vous inscrivez sur ce type de réseau :

  • Ne pas fournir d’éléments de vérification courants tels que la date de naissance ou le nom de jeune fille de la mère

  • Utiliser des paramètres de confidentialité sur les profils pour que seuls les amis proches puissent accéder à ces informations

  • Ne pas publier les dates de congé ou d’autres informations qui pourraient vous exposer à des risques d’infractions

  • Ne pas publier d’informations qui pourraient ruiner vos nouvelles opportunités de carrière, car les employeurs potentiels utilisent souvent les sites de réseau social

  • Se méfier de tout le monde. Les photos et les profils exposés sont souvent trompeurs.

Enfin, je vous communique un lien permettant d'accéder à l'intégralité du débat du mardi 10 février 2009 avec Jacques Henno, auteur du livre "Les 90 questions que tous les parents se posent"

http://www.lemonde.fr/technologies/chat/2009/02/09/reseaux-sociaux-de-nouveaux-dangers-pour-nos-enfants_1151995_651865.html

Apéros Géants

Le 19/05/2010

La grande affaire du moment est le rassemblement « apéro géant » ou l'art de se saouler sur la place publique sous le regard presque bienveillant des autorités. Il a suffi d'un « clic » sur un réseau social Internet pour lancer le phénomène qui touche toutes les régions et pour l'instant exclusivement les grandes villes. La presse s'est emparée tout de suite de cette nouveauté et devient une caisse de résonance, soit un support publicitaire gratuit pour cette alcoolisation organisée.

L'organisation d'un apéro géant a ceci de particulier, il n'y a pas d'organisation. Ou plutôt si, celui qui en lance l'idée, devient en droit et de fait l'organisateur avec toutes les contraintes qui s'imposent. A cet égard, sa mise en cause éventuelle et sa responsabilité en cas d'incidents ou d'accidents est engagée. L'identification de la personne concernée est facile avec les moyens techniques à la disposition dans le cadre de la surveillance du réseau internet. Seulement, il faut bien que jeunesse s'amuse alors on préfère « accompagner » le phénomène. C'est ainsi qu'on a pu constater que les apéros géants, qui rassemblent quelques milliers de jeunes en mal d'alcoolisation ont pu se tenir sans contrainte particulière. Pour qualifier cet état d'esprit de ceux qui cherchent à sauver la face je rapporterais cette citation attribuée à Talleyrand :« Puisque les évènements nous échappent, feignons d'en être les instigateurs ». Qui supporte les dépenses liées à ces rassemblements ? la collectivité, c'est à dire nous, donc nos, vos impôts ! Sans compter la mobilisation des moyens de secours et des forces de l'ordre, qui seraient sans doute plus utiles ailleurs.

Il me semble avoir entendu ces dernières années que bon nombre de municipalités avaient interdit la consommation d'alcools sur la voie publique. Actuellement je trouve que le silence sur ce domaine pourtant sensible dans notre pays est pour le moins assourdissant. A force de tolérer tout et son contraire, imaginons les difficultés rencontrées par une association qui doit établir un dossier solidement argumenté, avec toutes les assurances possibles pour organiser une manifestation sur la voie publique. En fait un vrai parcours du combattant mais dans ce cas précis il faut bien que jeunesse se passe et s'amuse.

Les images retransmises par les médias, sur ces jeunes complètement imbibés d'alcool sont pour le moins désolantes. Qu'en pensent les parents ??? Les compétitions sur le temps mis pour absorber une bouteille d'alcool fort, avec comme conséquence probable un coma éthylique, ou au pire la perte de la vie est significatif sur l'état de cette jeunesse en manque de repères et de valeurs.

Le phénomène de ces grands rassemblements n’est pas nouveau. Les raves party et free party apparues en France dans les années 90, ont été l'occasion non seulement d'une forte alcoolisation des jeunes, mais également d'une consommation des drogues et autres produits du même genre. Les propos lénifiants sur les raves party et free party « sans produits stupéfiants » sont à cet égard complètement faux. Tout observateur averti peut constater le lien qui existe entre ces manifestations et la diffusion à grande échelle de ces produits de mort. Ceci est un autre débat sur lequel je reviendrai probablement.

Pour en revenir aux apéros géants, la différence avec les raves party, est qu'ils touchent les jeunes à plus large échelle, facilités par l’essor des réseaux sociaux. Les irresponsables qui en lancent l'idée sont facilement identifiables grâce aux moyens à la dispositions des autorités. Lors de l'adoption de la loi relative aux téléchargements illégaux, ces moyens ont été largement commentés avec possibilité sous certaines conditions de résiliation de l'abonnement Internet. Je vais encore me faire des amis avec de telles idées que j'assume pleinement, mais alors pourquoi ne pas appliquer cette mesure aux internautes qui enfreignent la loi ? A oui mais j'oubliais et la liberté individuelle ??? je répondrais par ce dicton « La liberté de certains s'arrête la ou commence celle des autres ».

Il suffit donc de placer les intéressés devant leurs responsabilités en ce qui concerne le respect de la réglementation qui régit les grands rassemblements.

Il semblerait d'ailleurs que ça commence à s'agiter mais il a fallu un drame pour qu'enfin peut être on arrête cette politique de l'autruche en espérant que le phénomène ne cesse de lui même. Une très large concertation s'impose afin d'adopter une ligne de conduite unique en la matière. La jeunesse mérite certainement mieux que cette image d'alcoolisme, qualifié de festif avec tous les excès qui s'y rattachent.

 

LA GARDE A VUE

Le 15/05/2010

C'est le grand débat politique du moment. Fortement critiquée depuis plusieurs années, la garde à vue est aujourd'hui sérieusement remise en question et les récents évènements n'ont fait que précipiter l'annonce d'une nouvelle réforme de la procédure pénale.

Au cours de ces 30 dernières années, jusqu'à la loi "Perben II" du 9 mars 2004 la procédure pénale a fait l’objet de nombreuses modifications. En premier lieu, les réformes adoptées visent à répondre à des phénomènes nouveaux (criminalité organisée, avancées scientifiques et technologiques). En second lieu, le droit évolue aussi en raison de l’absence de consensus politique dans ce domaine avec un effet de balancier, tantôt il s'agit de renforcer les pouvoirs de l'enquête, tantôt on estime que les pouvoirs sont exhorbitants et qu'il y a lieu de mieux les encadrer.

Dans ce contexte, la garde à vue, mesure privative de liberté décidée par un enquêteur officier de police judiciaire est sans cesse remise en cause. Tout ceci est entretenu par une certaine suspicion vis à vis des gendarmes et des policiers dont certains n'hésitent pas à les comparer à des tortionnaires dénués de toute humanité...

Après la vidéo obligatoire pour la garde-a-vue des mineurs, la loi de 2007 a consacré la vidéo pour certaines gardes à vue concernant les majeurs: « Les interrogatoires des personnes placées en garde à vue pour crime, réalisés dans les locaux d’un service ou d’une unité de police ou de gendarmerie exerçant une mission de police judiciaire font l’objet d’un enregistrement audiovisuel. »

Aujourd'hui la réforme de la procédure pénale comprendrait un nouveau volet concernant la garde à vue avec une demande très forte de la présence de l'avocat dès la première heure et pendant l'interrogatoire.

J'aurais tendance à dire, pourquoi pas ? Les enquêteurs n'ont rien à cacher, mais on risque de se retrouver face à une justice à deux vitesses, d'une part les délinquants chevronnés en mesure d'être assistés effectivement de leur avocat pendant toute la durée de l'audition et d'autre part les autres délinquants où la présence de ce conseil risque d'être plus aléatoire. En effet, la garde à vue peut intervenir à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et en fonction des enquêtes, concerner plusieurs personnes en même temps. Alors si la présence de l'avocat est obligatoire quid de l'enquête si le nombre est insuffisant pour assister effectivement le délinquant ou le criminel objet de la mesure.

Tout ceci semble entrer dans une logique de remise en cause permanente des enquêteurs, « prêts à tous les excès » pour obtenir des aveux. Sous l'Ancien Régime, l'aveu est la reconnaissance par un individu de l'exactitude d'un fait allégué contre lui, ce qui constitue le mode de preuve du fait avoué. Il s'agit d'un élément de preuve laissé à l'appréciation du juge sans lier celui-ci. Cependant, depuis plusieurs années, en particulier depuis le développement de la preuve scientifique, l'aveu a gardé une valeur symbolique, mais sa valeur probatoire ne fait plus l'unanimité, perdant ainsi son statut de «reine des preuves».

Alors les enquêteurs utiliseraient ils la garde-a-vue pour extorquer au prix de violences physiques ou morales des aveux ? L'enquête judiciaire a bien évoulé au cours de ces trente dernières années et aujourd'hui, la garde-a-vue est pratiquement le dernier acte de l'enquête. En effet, les actes effectués en amont doivent permettre de désigner  le ou les auteurs, alors que l'audition finale, sous le régime de la garde-a-vue est destinée prioritairement à définir le degré d'implication de chacun.

Certes il y a encore parfois des excès, de nos jours fortement médiatisés, parfois à juste raison, mais parfois aussi à tord.  De temps en temps , les commentateurs seraient bien inspirés de rapporter les faits de manière impartiale. Les enquêteurs qui se rendent coupables de certains excès connaissent les risques encourus. Il ne saurait être toléré que la hiérarchie de la gendarmerie ou de la police couvre de tels actes de la part des enquêteurs, mais il faut aussi se méfier des affirmations de certaines personnes qui auraient été victimes des derniers outrages... Lorsqu'il s'agit de discréditer, tous les moyens sont bons. Il peut même devenir un système de défense et semer le doute et le trouble. Les droits accordés dans le cadre de la garde-a-vue sont à mon sens déjà nombreux et permettent de détecter rapidement les débordements éventuels.

Ceci étant, bien entendu, une fois de plus, les enquêteurs sauront s'adapter aux nouvelles évolutions qui seront imposées dans le cadre législatif. J'aurais tendance à penser quand même que toutes ces évolutions ne facilitent pas leur travail, et que la confiance dont ils bénéficient est très limitée malgré leur loyauté. Les gendarmes et les policers sont des êtres humains, recrutés dans la population avec leurs qualités et leurs défauts, comme dans tous les corps de métier, à cette différence prêt, leur action est contrôlée au quatidien par leur hiérarchie, mais également par les autorités judiciaires.

Je sais que cet article n'emportera pas l'adhésion de tous les lecteurs. Il n'est pas destiné à alimenter une polémique quelconque mais de livrer le sentiment personnel d'un passionné de la police judiciaire. La noblesse de cette activité destinée à traduire devant la justice les malfrats ne souffre d'aucun amateurisme source de bien de vicissitudes et de remises en cause, donnant ainsi une image désastreuse des enquêteurs en charge de cette mission.

Principales références du Code de procédure pénale sur la garde à vue en matière de droit commun :

Article 63 Modifié par Loi n°2002-307 du 4 mars 2002

Article 63-1 Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004

Article 63-2 Modifié par Loi n°2002-307 du 4 mars 2002

Article 63-3 Modifié par Loi 93-1013 1993-08-24 en vigueur le 2 septembre 1993

Article 63-4 Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 en vigueur le 1er octobre 2004 et par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 en vigueur le 1er octobre 2004

Article 63-5 Créé par Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 en vigueur le 1er janvier 2001

Article 64 Modifié par Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 en vigueur le 1er janvier 2001

Article 64-1 Créé par Loi n°2007-291 du 5 mars 2007 en vigueur le 1er juin 2008

Article 65 Modifié par Loi 93-1013 1993-08-24 en vigueur le 2 septembre 1993

 

Place de la fessée dans l'éducation d'un enfant

Le 09/05/2010

Depuis quelques semaines, un sujet majeur préoccupe le Conseil de l'Europe. Tout de suite j'ai pensé qu'il s'agissait de la situation économique mondiale, ou des problèmes liés à la situation catastrophique de la Grèce. J'imaginais alors que l'Europe allait enfin jouer un rôle majeur au plan international, démontrant sa capacité à parler d'une seule voix et ainsi peser face aux autres grandes puissances économiques. Quel doux rêveur, en fait la grande affaire du moment c'est « la fessée ». Eh oui il faut se rendre à l'évidence, la question cruciale du jour est la fessée que des parents indignes donnent parfois à leurs enfants.

Dans de nombreux pays d’Europe, il n’y a pas si longtemps encore, l’usage des châtiments corporels faisait partie de la « discipline » de nombreux établissements scolaires et l’on donnait dans les écoles des coups de règle sur les doigts pour une « faute » d’orthographe. Cette époque est désormais révolue. Mais on tolère encore les claques, les fessées et autres raclées plus ou moins énergiques dans les familles. De nombreux adultes continuent à considérer que ces «corrections» sont une manière d’exercer son autorité sur un enfant et qu’elles peuvent même lui faire du «bien».

Selon d'autres spécialistes, les coups sur les fesses traduisent un aveu d’impuissance des parents d’aujourd’hui. C’est le résultat des théories éducatives en vogue depuis le début des années 1970. Cela fait trente ans qu’on dit aux adultes qu’il faut écouter les enfants, tout leur expliquer, être plus permissif. En conséquence, ils se retrouvent confrontés à des enfants ne supportant plus aucune frustration et ils ne savent plus exercer leur autorité autrement qu’en infligeant cette punition à leur progéniture .

La punition est nécessaire, c’est le garde-fou de l’autorité parentale. Cette autorité parentale est en fait l'ensemble des droits et des devoirs des parents à l'égard de leurs enfants dans le but de les élever et de les protéger physiquement et moralement. Elle doit avoir pour objectif de fixer des repères à l'enfant. C'est grâce à ceux-ci que l'enfant construit son autonomie. En effet, Il s'agit de lui apprendre comment se comporter en société, de lui faire comprendre ce qui est bon pour lui et ce qui est mauvais, ce qui est dangereux et ce qui ne l'est pas. De plus, l'autorité ne va pas sans la protection : faire montre d'autorité auprès d'un enfant, c'est aussi lui montrer qu'on est capable de le protéger, et qu'il peut grandir en toute confiance.

Nombreuses sont les questions autour de l'éducation des enfants. Pour ce qui est de la fessée, la punition corporelle est quasi culturelle en France. Une bonne fessée n’a jamais fait de mal ! , ça remet les idées en place !  que ce soit une petite tape sur les fesses ou une fessée bien appuyée. La punition corporelle fait partie de la norme, d’un bagage héréditaire, en fait de l'éducation reçue de nos parents. Il ne faut cependant pas confondre éducation et dressage…de ne pas faire l’amalgame entre vitalité et turbulence ou hyperactivité et insolence.

La gifle ou la fessée sont vécues comme une humiliation par l’enfant. Très souvent une simple privation comme : « pas de télé pendant 1 semaine » ou une obligation comme « pour la peine tu ranges ta chambre de fond-en-comble », sont amplement suffisantes. 

Pour être efficace, la fessée doit donc demeurer l'exception et ne pas devenir une forme de défouloir pour les parents, très souvent en mal d'autorité par ailleurs. Ce thème qui passionne aujourd'hui nos gouvernants, est malgré tout un sujet difficile. Vouloir légiférer sur ce sujet est à mon sens inutile car cette loi sera difficilement applicable dans la sphère familiale, où alors pourrait être à l'origine des graves conflits entre l'enfant et ses parents. Malheureusement, aujourd'hui on constate déjà une forme de démission des parents dans leur rôle d'éducateur.

Comme vous pouvez le constater, la « fessée » est un sujet difficile à traiter. Deux concepts de relations « parents - enfants » s'opposent. Face à un enfant qui jour après jour gagne en autonomie, s’affirme et construit sa personnalité, il est parfois difficile de savoir comment agir. Malheureusement, il n’existe pas de règle absolue en matière d’éducation ; tout est souvent question d’équilibre et de communication. Il faut garder à l’esprit qu’amour et autorité sont compatibles : l’un découle même de l’autre. Il s'agit d'être capable de lui fixez des interdits, pour sa sécurité, son bien-être mais c’est aussi l’aider à avancer. Sans autorité, l’enfant peut aussi se sentir négligé, abandonné.

 

Outrage envers le drapeau - Respect des valeurs et de la souveraineté

Le 27/04/2010

La photo d’un homme qui s’essuie le postérieur… avec le drapeau français. Cette image primée dans le cadre d'un concours organisé par la FNAC au nom de « l'Art » montre aujourd'hui l'état de notre société où le respect des valeurs ne veut plus dire grand chose.

A titre de rappel, je vous livre ici en préambule l'article 2 de la constitution du 4 octobre 1958, loi fondamentale qui régit nos institutions :

Art. 2. - La langue de la République est le français
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la Marseillaise.
La devise de la République est "Liberté, Égalité, Fraternité".

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Je ne voudrais pas jouer les donneurs de leçons, mais je pense que cette affaire est très révélatrice de ce qui se passe aujourd'hui. En effet à force de « baisser » la tête et de tolérer tous les excès au nom de la liberté individuelle, le respect des valeurs est devenu ringard. Le drapeau national est « offensé »? mais non c'est de l'art !!! Ceci est également applicable à l'hymne national dont certains réclament le changement ou alors la modification des paroles, car jugé trop guerrier !!!!

La presse nationale ne semble pas s'émouvoir de cette affaire, tout au plus est-elle évoquée sur un ton humoristique, s'étonnant même du tollé soulevé par une telle photo, qui serait de l'art au nom duquel tout est permis!!! Je n'ose imaginer les commentaires si un autre drapeau avait subi le même sort, mais je ne voudrais surtout pas faire un procès d'intention ni stigmatiser tel ou tel. J'aurais aimé une attitude  plus citoyenne de leur part, à l'instar du traitement de certains autres sujets considérés comme « sensibles », ceci dit sans esprit de polémique, mais ne rêvons pas. Je crains fort que tout ceci est en fait la suite logique d'une forme de déliquescence progressive de notre société qui part à la dérive et le naufrage n'est pas loin. Force est de constater que cette société abandonne de plus en plus toute forme de civilité, dignité, pudeur, décence et respect (les exemples en sont nombreux). Cette perte des valeurs morales ne laisse rien présager de bon pour l'avenir.

Le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge).

La République a des valeurs qu’il faut respecter. Ce genre de comportement, est une injure à ceux qui se sont battus au nom de ce drapeau, parfois au prix de leur vie. Le dernier hommage qui leur est rendu est de recouvrir leur cercueil de ce drapeau, symbole pour lequel ils ont accompli le sacrifice suprême.

Le ministre de la défense s'est d'ailleurs exprimé en ces termes : “Moi qui m’incline malheureusement devant le drapeau national qui recouvre le cercueil de nos soldats (…) je suis indigné et je sais que cette indignation est partagée par la communauté que j’ai l’honneur de servir, mais aussi par l’ensemble de nos compatriotes.”

N'en déplaise à certains, le Drapeau français pour tout ce qu'il représente se doit d'être respecté et non offensé comme il l'a été dans cette photo outrageante.

En guise de conclusion je dirais tout simplement que l'article Article 433-5-1 créé par la Loi n°2003-239 du 18 mars 2003 - art. 113 JORF 19 mars 2003 est ainsi rédigé:
« Le fait, au cours d'une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques, d'outrager publiquement l'hymne national ou le drapeau tricolore est puni de 7 500 euros d'amende.

Lorsqu'il est commis en réunion, cet outrage est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. »

Cet article du Code pénal est effectivement clair et sa lecture stricto sensu ne semble malheureusement laisser la place à une quelconque action en justice. Cependant cet article est très récent et il n'existe encore aucune jurisprudence également source de droit. Une action menées par une association contribuerait peut être à apporter les précisions nécessaires quant à la portée réelle de cette incrimination, en fonction de la décision rendue par une autorité judiciaire.